GROUPE DE FEMMES COMMERCIALES RURALES

Définition

Groupe de femmes commerciales rurales « GFCR » est un groupe qui réunit des femmes soit de même village ; soit de villages différents de la même zone ou de la même commune et qui exercent ou pratiques une activité commerciale de divers produits individuellement.

 

Objectifs

L’objectif principal des GFCR est d’améliorer le bien-être socio-économique des populations en générales et de leurs familles respectives en particulier. A cela il s’y ajoute aussi comme objectif d’arriver à augmenter les produits a commercialisés.

Lieux d’approvisionnement des produits

Par rapport à la position géographique des communes de Médina El Hadji, de Coumbacara et de Bagadadji, femmes se ravitaillent à Kolda en grande partie, mais aussi dans des marchés hebdomadaires comme Bagadadji, Sare Sandion, Témento et au niveau de la guinée bissa comme les marchés de Sare Bacar, de Kambadiou et de Togniataba. A cela s’y ajoute aussi que certaines femmes se ravitaillent en sucre, thé, l’huile, l’essence par les fraudeurs qui viennent de la Guinée Bissau ou de la Gambie.

Lieu de commercialisation

Pour le cas de point, il faut noter que les femmes à 95 % vendent les produits sur place. Mais, à l’occasion de certains éléments culturels comme les mariages, Gamou, baptême il y a des femmes qui se déplacent avec leurs produits comme le Tabac, le cola à travers de petit récipient et de tables aussi.

Les consommateurs

Dans tous les sept (07) groupes des trois communes les principaux consommateurs sont d’abord les populations résidantes dans le village mais aussi des villages environnants. Il faut noter toujours dans la clientèle des populations hors zones comme ceux qui passent ou qui organisent des activités comme les formations, des réunions, forum…

Système d'organisation

Après l’identification des femmes commerçantes, des bureaux exécutifs ont été mis en place avec des profils qui répondent aux critères des postes établit. C’est ainsi dans chaque groupe on n’y retrouve des secrétaires et des trésorières qui enregistrent correctement les mouvements d’entrée et de sortie d’argent. A cela il faut noter aussi pour mieux illustrer la transparence, chaque groupe a mis en place des commissaires aux comptes dans le but de mieux veiller l’évolution de la caisse.

Les périodes des rencontres/réunions

Après la mise en place des 07 groupes dans les communes, chaque entité à choisis la période de ces rencontres. C’est ainsi, dans la commune de Bagadadji au niveau de la zone de Ibrahima Nima les rencontres étaient bihebdomadaires de janvier au mois de juin. Mais, avec l’hivernage le groupe a décidé lors d’une rencontre de programmer les réunions mensuellement. Alors que pour la zone de Bagadadji village dès le début le groupe avait fixé les rencontres par mois. Dans la commune de Médina El hadji le groupe de Sanka et de celui de Hamdallaye avaient fixé eux aussi leurs périodes de par mois. Concernant la commune de Coumbacara composé de trois groupes (Coumbacara, Thidélly et Coutagnako) les femmes se rencontrent toujours par deux semaine mais de manière rotatives en les villages des différents membres.

Système d'obtention et de remboursements des prêts

En ce qui concerne cette opération, les groupes procèdent de façon différentes. Dans la zone de Ibrahima Nima comme celle de Bagadadji village Commune de Bagadadji les femmes se distribuent les prêts par villages avec un taux de remboursement fixé à 10 %. A cela il s’y ajoute aussi que les femmes se sont fixées individuellement des cotisations de 100f par rencontres pour renforcer la caisse initiale. Concernant les deux groupes de Médina El Hadji les prêts sont données individuellement et le taux de remboursement est égale à celui de Bagadadji. Néanmoins dans cette partie du projet les femmes renforcent aussi leurs caisses individuellement avec des cotisations 500 f par mois lors de chaque rencontre. Pour la commune de Coumbacara on retrouve le procédé par contre les femmes donnent chacune 200 f par réunion pour renforcer la caisse. En grosso modo les cotisations issues des versements initiées par les femmes sont immédiatement reversées dans les caisses qui ont démarrées avec une somme de 15 000 f par groupe.